Les femmes de ménage et aide-ménagères méritent du soutien dans cette crise du Coronavirus
Questions pour nos décideurs politiques
La crise du corona a durement touché le secteur du nettoyage et des services domestiques, un secteur qui connaît des difficultés économiques depuis un certain temps déjà. Notre première préoccupation, et la plus importante, est évidemment la sécurité de nos employés et celle de nos clients. C’est avec cette préoccupation à l'esprit, que nous posons des questions à nos décideurs politiques.
Le 7 mai 2021 nous adressons une lettre ouverte
- au Ministère de l'Economie et du Travail et au ministre de tutelle, chargé de l'emploi, Pierre-Yves Dermagne
- au Ministère flamand de l'Emploi et de l'Economie sociale et à la ministre adjointe Hilde Crevits
- au Ministère bruxellois des Affaires économiques et de l'Emploi et au ministre adjoint Bernard Clerfayt
- au Ministère wallon de l'Emploi et de la Formation (SPW) et à la Ministre en charge Christie Morreale
En tant qu'employeurs, nous comprenons les mesures et sommes ouverts aux diverses décisions des différentes autorités en faveur de la sécurité sur le lieu de travail. La décision du 23/04/2021 de la part du gouvernement et du Comité de concertation, pour rendre obligatoire les masques jetables envoie cependant un mauvais signal en tant qu'autorité. Nous suggérons de supprimer l'obligation des masques jetables et de se concentrer plutôt sur la sensibilisation de toutes les parties pour une utilisation correcte.
Le 22 mars 2020 nous adressons une lettre ouverte au gouverment flamand.
Pour votre information: Nous adressons cette lettre spécifiquement au gouvernement flamand parce que, celui-ci, contrairement aux gouvernements bruxellois et wallon, n’a pas encore donné le signal de vouloir accorder une aide supplémentaire à notre secteur.
Comme les salaires des femmes de ménage et aide-ménagères sont plus bas que dans beaucoup d’autres secteurs, il n’est pas évident pour beaucoup d’entre elles de retomber soudainement à 70 % de leur salaire déjà assez bas. C’est pourquoi nous appelons le gouvernement flamand à prévoir une compensation supplémentaire pour la perte de salaire. Maintenant que notre secteur est paralysé par force majeure, le gouvernement flamand économise de l’argent sur les cotisations pour les titres-services. Une partie de ces moyens peut parfaitement être utilisé pour compenser au maximum les salaires des femmes de ménage et aide-ménagères.
Le 14 mars 2020 nous avons publié une lettre ouverte au gouverment fédéral.
Notre appel a mené à un premier résultat : toutes les aide-ménagères ont droit à une allocation de chômage de 70% de leur salaire normal. Le gouvernement fédéral s’est également engagé à une indemnité supplémentaire de 5,63 EUR/jour.